Mélenchon et Picquet en meeting à Toulouse : Le Front de Gauche ne veut pas décevoir

samedi 13 mars 2010.
 

Bloqués par la neige, sept bus n’avaient pu faire le déplacement à Toulouse hier soir. Mais les militants du Front de gauche étaient quand même un millier pour assister salle Jean-Mermoz au dernier meeting de campagne de leur tête de liste régionale, Christian Picquet, accompagné par le député européen Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), le porte-parole du PCF, Patrice Bessac et le conseiller régional sortant Charles Marziani (PCF) qui conduit la liste en Haute-Garonne. « Le message, c’est de voter Front de gauche » répète Christian Picquet, alors que son mouvement n’est pas donné très haut dans les sondages. « Il y a une grande attente autour de nous ; nous n’avons pas le droit de décevoir » martèle-t-il.

Patrice Bessac veut croire « qu’une alchimie a commencé à prendre en Midi-Pyrénées ». Le porte-parole national du PCF résume ce qui, selon lui, constitue l’enjeu du premier tour : « Y aura-t-il une gauche de combat qui tente de bousculer cette gauche qui tantôt ronronne tantôt ronchonne ? » D’après lui, Christian Picquet « incarne la gauche tout terrain », qui envisage de supprimer les aides publiques aux entreprises qui délocalisent ou propose la création d’une agence de l’eau régionale.

Jean-Luc Mélenchon constate que partout en France, « le moral est en berne ». À la sinistrose, il oppose le Front de gauche, « qui change le moral sur le terrain ». Il reconnaît en Martin Malvy, avec qui les communistes ont partagé la dernière mandature, un homme « éminemment respectable ». Mais, selon Mélenchon, les présidents socialistes des conseils régionaux « n’ont pas réussi à faire de leurs régions des pôles de résistance à la droite, ni la vitrine d’un contre modèle ou d’un gouvernement alternatif ». Conclusion de Picquet : « La gauche si elle veut être la gauche ne doit pas se contenter d’amortir les coups portés par la droite ».


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