Petites nouvelles du dimanche

jeudi 6 mai 2010.
 

Sarko Pinocchio 1

Nicolas Sarkozy écrivait dans son programme en 2007 :

"Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d’être la durée hebdomadaire légale du travail."

http://archives.u-m-p.org/propositi...

Aides aux banques  : Sarkozy nous a menti

Le président de la République avait annoncé que le plan de sauvetage des banques rapporterait 1,4 milliard d’euros. La Cour des comptes le dément vertement.

« C et argent, il n’a pas été donné. Cet argent a été prêté. Cet argent a rapporté des intérêts. (…) Aujourd’hui on a les résultats, c’est 1,4 milliard d’euros qui rentreront dans les caisses et qui seront utilisés en faveur des ménages les plus modestes », avait promis le président de la République, en mars, lors d’un déplacement à Saint-Quentin (Aisne). Faux  ! L’État devrait empocher de la part des banques la somme de 1,3 milliard d’euros à la fin 2010. Mais – et tout est dans ce « mais » –, « il faut déduire de ce montant divers coûts indirects. Le gain budgétaire se limite alors à 850 millions d’euros », estime la Cour des comptes dans son rapport rendu public jeudi. Didier Migaud, le successeur de Philippe Séguin à la tête de l’institution, va plus loin  : « Les concours publics aux banques ont permis de générer des recettes à court terme mais, à moyen terme, les 2,4 milliards de recettes reçus des banques ne suffisent pas à financer l’ensemble des mesures adoptées, qui ont fait gonfler le bilan de l’État d’environ 11,8 milliards d’euros. »

À titre d’exemple, l’endettement supplémentaire occasionné à l’État pour pouvoir prêter de l’argent aux banques (350 millions d’euros par an) fait que « l’État perd chaque année et pendant vingt-cinq ans 125 millions d’euros ». En résumé, l’État risque de perdre de l’argent. Un constat d’autant plus accablant pour le gouvernement qu’il s’est privé, selon la Cour des comptes, de 5,8 milliards d’euros en rachetant leurs actions à un prix unitaire « très bas », bien inférieur au cours de la Bourse. Christine Lagarde, ministre de l’Économie, a immédiatement réagi. L’hôte de Bercy conteste « la méthodologie » retenue par l’institution pour « estimer les coûts indirects ou différés du plan ». Selon la ministre, le plan a « rapporté jusqu’ici à l’État 2,23 milliards d’euros ». Au-delà de l’aspect budgétaire, si l’institution juge que le plan mis en place était « utile et efficace » pour « stabiliser le marché bancaire », elle relève que les banques n’ont pas respecté leurs objectifs. « Les banques ont donné, semble-t-il, au cours du premier semestre 2009 la priorité à l’amélioration de leur bilan et à la reconstitution de leurs marges », dénonce Didier Migaud.

Clotilde Mathieu

Dominique Strauss-Kahn obtient 76 % d’opinions favorables chez les proches de l’UMP. samedi 29 mai 2010 (15h49) 3 commentaires

Selon le nouveau baromètre Ipsos-Le Point, le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, n’a jamais été aussi populaire chez les sympathisants de droite, alors même qu’il suscite moins d’enthousiasme chez les sondés qui se disent socialistes.

Selon l’étude, publiée mardi 25 mai, M. Strauss-Kahn obtient 76 % d’opinions favorables chez les personnes interrogées qui se disent proches de l’UMP, une hausse spectaculaire de 14 points.

Au contraire, il enregistre une légère baisse parmi les sympathisants du PS, en se stabilisant à 66 % d’opinions favorables (- 3 %), et parmi ceux de la gauche radicale (PCF, extrême gauche) avec 33 % (- 11 points).

http://www.lemonde.fr/politique/art...

Dépenses d’éducation : l’avertissement de l’OCDE

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a appelé jeudi les gouvernements qui mettent en œuvre des plans d’austérité à ne pas réduire les dépenses liées à l’innovation, source de la croissance future. « Ne coupez pas dans la recherche et développement, ne coupez pas dans l’éducation », a lancé hier le secrétaire général de l’organisation, Angel Gurria, lors d’une conférence de presse à Paris. « Ce sont les graines qui donneront la croissance du futur », a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont dû se sentir visés. En France, la part de la dépense intérieure d’éducation dans le PIB est passée de 7,3 % en 2000 à 6,7 % en 2006 et 2007 et est tombée à 
6,6 % en 2008. Bien avant la crise, l’éducation nationale a été mise à la diète  ; entre la fin 2006 et la fin 2009, plus de 80 000 postes 
ont été supprimés parmi le personnel.

Le capital comme travail

Patrick Artus, directeur des études économiques chez Natixis

« Selon nos calculs, il faudrait qu’en deux ans la France réduise son défi cit de 96 milliards d’euros. Le gouvernement assure que la croissance apportera 20 milliards d’euros mais il se fonde sur une prévision optimiste de 2,5 %. S’il faut trouver 96 milliards de réductions de nos défi cits structurels, ce sera compliqué. Cela représente deux siècles de bouclier fi scal ! On peut toujours, comme en Grèce, décider de ne plus payer les retraites ni les fonctionnaires. Ce n’est pas effi cace. La seule façon de faire, c’est de procéder à une grande réforme fi scale en alignant la taxation des revenus du capital sur celle du travail. Cela pourrait rapporter 100 milliards d’euros sans dégâts économiques puisque ces revenus sont épargnés ! »

Extrait d’un entretien au journal le Monde du dimanche-lundi 17 mai.

La Banque centrale européenne (BCE) a alloué mardi 25 mai environ 106 milliards d’euros aux banques implantées en zone euro dans le cadre de son appel d’offre hebdomadaire.

Après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, la BCE avait décidé de mettre à la disposition des banques autant de liquidités qu’elles le souhaitaient afin d’éviter une asphyxie du marché monétaire, et par ricochet une pénurie du crédit.

les grecs travaillent 690 heures de plus par an que les allemands

People in OECD countries are working slightly shorter hours than they used to. In 1998, they worked 1,821 a year ; a decade later, that had fallen to 1,764. Over a 40-hour week, that amounts to a cut of just under 90 minutes. The reasons for the fall vary, but they can reflect factors like policies that promote flexible working for parents.

The longest hours worked are in the Czech Republic, Greece, Hungary, Korea and Portugal ; the shortest are in France, Germany, Luxembourg, the Netherlands and Norway


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