Battre la droite Contribuer à la construction d’une grande force politique de gauche Mettre en œuvre, à l’échelle des Régions, des politiques vraiment de gauche (Communiqué du MPEP)

lundi 22 février 2010.
 

Le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) a décidé de participer aux listes « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » pour les élections régionales des 14 et 21 mars 2010. Ces listes résultent d’une alliance nationale entre le Front de gauche, composé du Parti communiste français (PCF), du Parti de gauche (PG), de Gauche unitaire (GU), et de 5 organisations : les Alternatifs, la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP), le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) et République et socialisme (R&S). Ces listes sont présentes dans les 17 des 22 régions où les adhérents du PCF ont voté pour une alliance dès le premier tour à la gauche du Parti socialiste. Elles prennent, selon les régions, des configurations qui peuvent être différentes.

Douze candidats du M’PEP sont présents sur les listes « Ensemble… » :

Aquitaine : Frédéric Duboscq (33).

Centre : Jacques Del Monte (41).

Île-de-France : Catherine Baronnet (77), Charles Caprani (92), Evelyne Coignet (75), Michèle Dessenne (93), Mireille Dombrowski (95).

Languedoc-Roussillon : Waldeck Moreau (34).

Midi-Pyrénées : Michel Sanciaud (65).

Rhône-Alpes : Marie-Louise Benoit (74), Roselyne Chauvin (26), Samuel Schweikert (69).

Il faut ajouter la participation du M’PEP au « Front lorrain de gauche » (Anne-Marie Arnould) dans une région où la majorité des membres du PCF a décidé de faire alliance avec le PS au premier tour.

Unir la gauche

En voulant s’allier aux membres du Front de gauche et à quatre autres organisations pour les élections régionales, le M’PEP confirme le choix qu’il avait fait aux élections européennes de 2009 où il avait fait campagne aux côtés du Front de gauche. Par ces décisions, le M’PEP considère que l’alliance entre le PCF, le PG et GU et avec d’autres organisations est une avancée vers les objectifs fondamentaux que notre Mouvement s’est fixés :

Battre la droite sur les plans idéologique, politique et électoral

La droite fabrique, porte, diffuse et applique l’idéologie néolibérale. Elle est responsable de la crise, des inégalités, du chômage, de l’insécurité. Sa version française, avec Nicolas Sarkozy, ajoute une dimension autoritaire. Face à cette menace, les calculs politiciens doivent s’effacer devant le rassemblement nécessaire de tous ceux qui veulent préserver la démocratie et les libertés fondamentales. Infliger une sévère défaite électorale au « gang du Fouquet’s » est aujourd’hui la question principale.

Agir pour repolitiser les citoyens

Les référendums et les élections, que ces dernières soient nationales ou locales, sont toujours des moments privilégiés de débats politiques, d’éducation populaire et de politisation des citoyens. La repolitisation des citoyens doit se traduire par leur engagement individuel et collectif, elle doit avoir l’action pour finalité. Et l’action, lors d’une élection, c’est le vote.

Contribuer à la construction d’une grande force politique de gauche

Malgré des différences entre le PCF, le PG, GU d’une part, et le M’PEP d’autre part (notamment sur les questions de la crise, du plein-emploi, de la nation, de l’Union européenne, du libre-échange…), le M’PEP considère que les listes « Ensemble… » constituent un pas dans la direction du rassemblement des gauches. Car le M’PEP n’est pas favorable au tout ou rien, aux attitudes intransigeantes et sectaires, et ne croit pas au mythe de la « pureté » révolutionnaire. L’union des gauches est indispensable, même si elle n’est pas facile, et elle ne se réalisera que si chaque composante fait un pas vers les autres sur la base de compromis clairs, publics et assumés par toutes les parties. C’est ce qu’a fait le M’PEP.

Les enjeux des élections régionales

Le M’PEP n’est pas un parti politique mais un mouvement politique. La différence tient au fait que le M’PEP autorise la « double appartenance » (les adhérents des partis politiques peuvent devenir membre du M’PEP). Le M’PEP souhaite mettre de la politique dans l’éducation populaire et de l’éducation populaire dans la politique. Pour lui, ces élections régionales auront un triple enjeu :

Faire émerger un pôle de la gauche de gauche

Il doit clairement avoir la vocation à dépasser le Parti socialiste qui a renoncé à toute volonté de transformation sociale. Chaque élection doit être une étape pour « réidentifier » la gauche et construire une grande force politique de gauche. Cela ouvrira, notamment, un espace pour de nombreux militants du Parti socialiste qui n’admettent pas la tendance socio-libérale d’une grande partie de leur direction.

Battre la droite

La crise du capitalisme accélère la dégradation de la situation des classes populaires et des classes moyennes. Dans ce contexte, les responsables de la crise et l’arrogance de Nicolas Sarkozy méritent une sanction sévère.

Mettre en œuvre, à l’échelle des Régions, des politiques vraiment de gauche, suscitant et s’appuyant sur les mobilisations populaires

Ces mobilisations de la population pour l’égalité, en rupture avec les logiques capitalistes et patriarcales, permettront aux élus de gauche de s’émanciper de la simple gestion administrative et de l’enfermement dans le système pour refaire, à nouveau, de la politique.

Une occasion s’offre le 14 mars, lors du premier tour de l’élection régionale : votez, et faites voter pour les listes « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » !


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