Petites nouvelles du dimanche

vendredi 26 février 2010.
 

1) Record d’impopularité pour Nicolas Sarkozy, selon l’institut de sondages BVA.

Nicolas Sarkozy franchit son plus haut seuil d’impopularité depuis août 2008 avec 39 % de satisfaits, contre 56 % désapprouvant son action, selon le baromètre BVA pour Orange-L’Express-France Inter.

Le chef de l’Etat perd quatre points de satisfaction en un mois, et voit le pourcentage des mécontents monter de trois points.

2) Les banques et assurances volent-elles toujours autant d’argent au peuple ou grugent-elles toujours autant le peuple ?

5,8 milliards d’euros de bénéfices en 2009 pour la BNP qui a largement profité des aides de l’Etat.

3,6 milliards d’euros pour AXA...

3) La réalité sale du gaullisme et de son armée

Depuis une trentaine d’années des soldats, parfois très malades, se battent pour faire reconnaître leurs droits à une indemnité car ils avaient été exposés lors des essais nucléaires français.

Un rapport tout à fait officiel a été retrouvé et publié par Le Parisien : dans les années 1960, l’État français s’est bien servi de ses soldats comme cobayes dans le Sahara pour « étudier les effets physiologiques et psychologiques produits sur l’homme par l’arme atomique ».

4) Le FMI vend 15% de son or

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mercredi 17 février qu’il est prêt à vendre 191,3 tonnes d’or sur le marché afin d’augmenter ses ressources de prêt. Le FMI "lancera bientôt la phase de mise sur le marché de son programme de vente" de 403,3 tonnes d’or approuvé en septembre 2009, a affirmé l’institution basée à Washington dans un communiqué. La vente de 403,3 tonnes d’or réduira d’un huitième la possession d’or du FMI.

Cette vente d’or serait liée à un nouveau programme de prêts massifs pour "relancer" la machine économique et éviter des faillites d’états.

5) Nouveau programme de Sciences sociales, en seconde : le massacre obscurantiste

Vice-présidente de l’Association des professeurs de sciences économiques et sociale (APSES), Marjorie Galy estime que la réforme du lycée dénature l’enseignement des sciences économiques et sociales. Après avoir dénoncé dans la réforme du lycée une réduction des heures d’enseignement de SES en seconde, en terminale et dans les options de première et terminale, soit une diminution totale « d’un tiers des heures d’enseignement », l’association nationale APSES appelle à la mobilisation contre le nouveau programme qui « réoriente les finalités de l’enseignement de SES ». Selon Marjorie Galy, ce programme gomme systématiquement les enjeux économiques et sociaux contemporains, marginalise les autres sciences, comme la sociologie, l’anthropologie, la science politique et serait inadapté aux élèves de 15 ans qui découvrent un nouvel enseignement. Ils apprendront l’élasticité des prix, les courbes de coûts, sans avoir abordé les notions de pouvoir d’achat, d’économie de marché... déplore Marjorie Galy.

Il sera désormais interdit pour le professeur d’évoquer le chomage, le partage des profits entre capital et travail, les inégalités... : ces thèmes sont explusés du programme !

6) Le Royaume-Uni sera-t-il en défaut de paiement avant la Grèce ?

Les finances publiques du Royaume-Uni sont pires que celles de la Grèce. Le déficit public du Royaume-Uni sera de 12,8 % du PIB cette année, contre 12,7 % pour la Grèce.

7) Sanofi-Aventis : l’euphorie pour les actionnaires, la grimace ou la porte pour les salariés

Le géant du médicament a réalisé un bilan record pour 2009, avec 8,5 milliards de résultat net, soit une progression de 11% de ses bénéfices. Et cela, entre autres choses, grâce aux vaccins contre la grippe H1N1 payés par l’Etat avec l’argent public.

Chris Viehbacher, PDG de Sanofi-Aventis est heureux en présentant les résultats de 2009 : « Une très bonne année », selon lui, qui a vu le chiffre d’affaires bondir à plus de 29 milliards d’euros, soit 6,3 % d’augmentation par rapport à 2008. Avec une hausse de 18,2 % du prix de l’action et une augmentation de 9,1 % du dividende pour les actionnaires, c’est la panacée en Bourse

Pendant ce temps la Sécu est en déficit et la population se soigne de plus en plus mal.

Pendant ce temps, Sanofi continue discrètement à licencier. 3 000 emplois disparaissent en ce moment même, dont 1 300 dans le domaine de la recherche

Pendant ce temps les salariés devront en plus se contenter d’une modeste augmentation des salaires de 1,2 % en 2010.

Pendant ce temps, Sanofi externalise la recherche pour diminuer encore les coûts afin de rémunérer toujours plus l’actionnaire et faire monter l’action en bourse.

Un monde de fous !

« Si ça continue, dans trois ou quatre ans, on va dans le mur », prédit Thierry Bodin, délégué CGT.


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