Frédéric Lefebvre expulsé vers les zones de conflit (humour du mercredi)

jeudi 24 décembre 2009.
 

« Alors que toute la droite, dont l’UMP, s’engage dans les quartiers populaires pour mener la guerre aux pauvres, qui pourrait comprendre que Frédéric Lefebvre, responsable politique dans la force de l’âge, n’assume pas son devoir, reste planqué dans les Hauts de Seine et échappe à la formation que, notamment la police, lui propose pour défendre ses propres richesses dans son pays ? » C’est par ses mots que François Fillon a commenté le probable parachutage du porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre dans une circonscription de Seine Saint Denis sous contrôle communiste. Par ailleurs, Éric Besson le ministre de l’Immigration a affirmé que Frédéric Lefebvre avait épuisé tous les recours et s’était vu refusé l’asile, "ce qui signifie qu’il n’est en rien persécuté dans ces quartiers, et qu’il n’est pas un réfugié politique".

La France mène depuis 2007 et l’élection de Nicolas Sarkozy, une guerre sans pitié aux pauvres, qu’ils soient chômeurs, travailleurs précaires ou étrangers. Un conflit qui s’éternise et qui a connu ces derniers jours de nombreux soubresauts, avec la non revalorisation du Smic, l’expulsion d’afghans et le passage à tabac d’Olivier Besancenot. Afin de mener cette croisade pour la liberté et le capitalisme, le pays a mobilisé de nombreuses forces de police et notamment la Brigade Anti Criminalité (BAC), une unité spéciale bénéficiant des pleins pouvoirs. Malgré tous ses efforts (passages à tabac, arrestations arbitraires, viols), la BAC nécessite un soutien politique afin de canaliser la colère des populations autochtones. C’est le sens du parachutage de Frédéric Lefebvre, propagandiste de métier, et "déserteur patenté".

Malgré tout, de nombreuses associations droit de l’hommistes s’insurgent contre cette expulsion. "On a signé son arrêt de mort" dramatise à souhait le représentant de la CIMADE. "Ca fait des années que, sans être élu, il insulte les pauvres, soutient une guerre de spoliation des richesses du pays par le patronat. Il est attendu au tournant, il court un vrai danger". Par ailleurs, "avec son physique de crevette asthmatique, il n’est pas vraiment armé pour se défendre. Il va se faire défoncer !". Du côté de ses amis, on espère que le gouvernement saura raison garder et que Frédéric pourra continuer à cracher son venin à l’abri des représailles. A l’image du président Sarkozy. "Après tout, après avoir mis le feu aux banlieues en 2005, Nicolas Sarkozy n’est jamais retourné sur la dalle d’Argenteuil !". Courageux. Mais pas téméraire.


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