Conférence de presse à Rodez : SAUVONS "POLITIS" POUR LE PLURALISME DE LA PRESSE »

dimanche 22 octobre 2006.
 

« Politis », qui, chaque semaine, apporte sa part de pluralité à l’information, sa voix originale, son indépendance,...est dans la tourmente.

- Parce que il nous semble inconcevable que, demain, la revue de la presse se limite à la lecture de quelques journaux parisiens à grand tirage ; 

- Parce que la liberté d’expression implique obligatoirement la diversité et la différence, donc le pluralisme ;

- Parce que la liberté d’expression est un moyen pacifique pouvant démanteler tous les « murs » qui encombrent le Monde : ceux en béton et barbelés du Mexique, de Palestine, de Mélilla, des Canaries,...les murs xénophobes de Cachan et d’ailleurs, les murs générationnels, culturels, religieux, ethniques,... ;

- Parce que nous refusons la soumission aux pensées uniques de quelques directions de rédaction ;

- Parce que nous considérons que la « presse gratuite » fait partie des redoutables instruments d’uniformisation de la pensée incitant à une consommation irrationnelle ;

- Parce que nous estimons que la presse n’est pas ce robinet d’où coule l’eau tiède d’une information non contradictoire à destination du lecteur citoyen ;

- Parce que nous avons remarqué que les « mass-médias » se satisfont d’une information répétitive et univoque ;

- Parce que, avec tous les démocrates sincères, défenseurs de l’indépendance de la presse, nous nous inquiétons des difficultés de la presse engagée, de la pression supportée par certains journalistes, du rôle parfois négatif des publicitaires ;

- Parce que nous déplorons les tensions et les conflits qui perturbent la qualité et le fonctionnement de certains grands journaux, par exemple :

. France-Soir qui, n’ayant pu maintenir son caractère informatif, est devenu un simple tabloïd au contenu « people » ;

. Le Figaro où, au moment de la reprise par l’industriel Dassault, les journalistes ont dû batailler ferme pour conserver le caractère critique de leur information ;

. Libération où, actuellement, des journalistes luttent pour sa survie face à une vision marchande de la presse...

- Parce que nous ne pouvons pas imaginer un avenir médiatique sans l’Humanité, sans Politis aujourd’hui en crise comme d’autres, ces journaux et hebdomadaires dont la pérennité ne peut être assurée.

Pour tout cela et, sans doute pour bien d’autres raisons, nous vous demandons de venir d’urgence au chevet de « Politis », cet hebdomadaire porteur de différence, de non conformisme, d’esprit critique, en politique, économie, culture, justice, social, savoir, recherche...sans recours à la publicité liberticide.

Nous ne doutons pas de la générosité des citoyens aveyronnais très attachés à la liberté d’expression des journaux et des journalistes.

Pour sauver « Politis », il faut trouver un million d’euros dans les plus brefs délais (pour début novembre, si possible).

Pour soutenir « Politis » : www.pour-politis.org

Pour envoyer vos dons, merci de libeller vos chèques à l’ordre de :

Association « Pour Politis » -

Les envoyer à :

Association Pour Politis c/o Politis 2, impasse Delaunay 75011 Paris

PS : les chèques reçus sont versés sur un compte bloqué. Ils seront restitués en cas de malheur...

« Politis » doit vivre pour que les journalistes puissent librement exercer leur métier dans un pays libre. N’oublions pas les victimes du devoir d’informer et, dernièrement, Anna Politkowskaïa qui écrivait librement sur le régime de Poutine avant d’être assassinée.

Comme le déclarait M. Badinter : « Un journaliste qu’on assassine c’est la vérité qu’on tue ».

Quant à nous, nous affirmons que lorsqu’un journal disparaît, ce sont les conditions du débat démocratique qu’on restreint.

Pour le groupe aveyronnais des « Amis de Politis » :

Jean Louis Roussel - Jean Barrié - Guilhem Sérieys

Pour joindre "Les amis de Politis" en Aveyron :

jean.barrie.silex@orange.fr


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message