Elections régionales Midi-Pyrénées : Rapide compte-rendu de la réunion unitaire du mercredi 11 novembre 2009

lundi 5 décembre 2016.
 

Elle s’est tenue au local du NPA de Haute-Garonne.

Présents : NPA, PG, FASE, Alternatifs

Présents pour le PG : Stéphane Chavanas, Thomas Domenech, Nicole Fréchou, Guilhem Serieys, Jean-Claude et Catherine Laparre, Yvette Frot, Jean-François Castel, Martial Roufy.

Le PCF s’est excusé en expliquant clairement qu’il ne s’agit en aucun cas d’un refus de poursuivre les discussions. La proximité de la conférence régionale du PCF du 14 novembre et son issue imprévisible leur impose d’attendre cette échéance avant de continuer les discussions avec le reste de la gauche.

Le CUAL de Toulouse a fait savoir qu’il ne participait pas à la réunion. Ils sont déçus par la position adoptée par le NPA ce week-end.

Compte rendu de la réunion

Frédéric Borras indique que son Parti, le NPA, propose comme base de travail le texte du Front de Gauche amendé par le NPA. Il estime que le NPA a fait des concessions, par exemple le fait de ne pas conditionner un accord national à un accord dans toutes les régions. Si des listes unitaires de la gauche anticapitaliste arrivent en tête de la gauche, le NPA se dit prêt à participer à l’application du programme dans les exécutifs. Il présente l’amendement national du NPA qui pose problème au Front de Gauche au sujet de la participation aux exécutifs : " Cela ne sera pas possible dans le cadre d’exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe Ecologie qui mènent des politiques d’adaptation au libéralisme".

Les adhérents du NPA se prononceront sur la stratégie pour les régionales du 30 novembre au 6 décembre.

Guilhem Serieys, pour le PG, souhaite poursuivre les discussions en région pour parvenir à un accord mais sans sous-estimer la difficulté provoquée par le NPA . Cet accord ne sera pas possible sur la base du texte tel qu’amendé par le NPA. Il rappelle que la quasi-totalité des amendements du NPA ne posent pas problème. La possibilité de passer en tête de la gauche pour porter un programme de rupture avec la logique du capitalisme, par notre union, lui paraît bien plus importante que les discussions sur la participation aux exécutifs. Il fait re-lecture du passage du texte du Front de gauche sur la question qui lui semble bien borner les choses : « La gestion des Régions s’envisage comme un moyen d’atteindre nos objectifs. Notre participation est donc liée aux conditions qui la rendent possible. Il s’agit de la possibilité de mettre en œuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer. Cette hypothèse exclut toute participation du Modem ou d’une quelconque organisation de droite ». Le Front de Gauche ne s’alignera pas sur la position du NPA sur cette question qui limiterait notre ambition majoritaire, c’est le NPA qui peut débloquer la situation.

Les Alternatifs estiment que l’important c’est le premier tour, l’union de la gauche radicale, la dynamique à créer et non la question des exécutifs. Le texte lu par Guilhem Serieys paraît suffisamment clair. La participation ou non aux exécutifs pourrait s’étudier à la fin du processus électoral.

La Fase propose que la question des exécutifs soit traitée différemment selon les régions. Il ne faut plus perdre de temps et lancer des débats publics.

Lucien Sanchez, pour le NPA, estime que la question des exécutifs est secondaire. Elle doit s’apprécier en fonction du programme. Il évoque les éléments de rupture que nous pourrions porter : pas d’argent public pour l’enseignement privé, sur la formation professionnelle, investissements plus massifs pour les transports, pas de subvention au patronat, agriculture non productiviste.

Une rapide mais riche discussion a lieu sur le programme sans désaccord profond exprimé.

Le NPA propose de travailler sur 3 questions :

-  retravailler la formulation sur les exécutifs

-  travailler sur le programme puis en dégager les conditions pour participer aux exécutifs

-  Que chaque organisation se positionne sur la position de la minorité « unitaire » du NPA et des Alternatifs qui proposent de voir la question des exécutifs au lendemain de l’élection et qu’elle puisse être évaluée par chaque parti.

Le PG rappelle qu’il ne sortira pas du cadre fixé par le texte du Front de Gauche sur les exécutifs mais acte la proposition qui va dans le bon sens puisque l’amendement du NPA ne serait plus une condition à la participation du NPA.

Décision est prise de se retrouver vendredi 20 novembre à 20h30 au local du NPA.


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