Régionales : lundi soir 10 novembre, net désaccord entre NPA et Front de gauche, nouvelle réunion en vue

mercredi 11 novembre 2009.
 

Le NPA et le Front de gauche (PCF-Parti de gauche-Gauche unitaire), en net désaccord sur la question de la participation aux exécutifs régionaux, ont proposé mardi une nouvelle réunion, chacun sur des bases différentes, concernant une hypothétique alliance aux régionales.

Après une rencontre de plus de trois heures trente au siège du Parti de gauche, en présence de Jean-Luc Mélenchon - parti avant la fin -, Olivier Besancenot (NPA) qui souhaite "discuter de 3 ou 4 éléments-clefs programmatiques", a proposé "une nouvelle réunion de travail", vendredi ou lundi, sur la base du texte du Front de gauche amendé par le Conseil politique national du NPA ce week-end.

Selon cette version amendée, la participation aux exécutifs "ne sera pas possible dans le cadre d’exécutifs qui seraient dominés par le PS et/ou Europe-Ecologie qui mènent des politiques d’adaptation au libéralisme", une proposition inacceptable pour le PCF.

Du 30 novembre au 6 décembre, les militants du NPA "trancheront, ils leur faut un maximum de billes pour savoir si les conditions sont réunies pour faire cet accord", a ajouté M. Besancenot, déplorant "la petite musique" de la réunion de mardi soir sur l’air "tout sauf l’amendement du NPA".

"Nous, on invite à une réunion de ceux qui sont d’accord sur la base stratégique", c’est-à-dire un premier tour des régionales en autonomie du PS avant de rejoindre socialistes et écologistes pour participer à des majorités de gestion, a expliqué Francis Parny, représentant le PCF à de cette réunion.

"On ne peut pas accepter l’idée de ne pas aller dès le départ dans des majorités avec le PS et Europe-Ecologie", a renchéri Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche qui ne veut "pas de réunion sur la base de l’amendement du NPA".

"Le NPA doit faire un geste", a-t-il fait valoir, soulignant qu’il est "très difficile de se séparer les uns des autres" après des semaines de discussions et alors qu’on est "tout prêt d’un accord".

Même si "la porte n’est jamais fermée", "on ne peut pas obliger un âne à boire quand il n’a pas soif", a résumé M. Parny, en direction du NPA.


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