Petites nouvelles du dimanche

mercredi 4 novembre 2009.
 

1) Non au cantal sexiste

Mangeant chaque jour du cantal, les dernières publicités pour ce fromage m’enragent.

Première version : Chantal a oublié de prendre du cantal ; en conséquence, son compagnon l’abandonne en rase campagne

Deuxième version : Chantal a oublié de prendre du cantal ; son futur époux l’abandonne le jour du mariage

Slogan général : "Oublier le cantal, ça peut être fatal"

2) Médecine business

Vingt ans après les premières contaminations de patients de la Clinique du sport par la mycobactérie xenopi, la justice a commencé à se pencher, à partir du mardi 6 octobre, sur les pratiques de cet établissement réputé. L’instruction de ce dossier avait mis en lumière le problème des maladies nosocomiales. Cette bactérie a provoqué chez 58 patients opérés des lombaires ou des cervicales entre janvier 1988 et mai 1993 l’apparition d’une maladie s’apparentant à une tuberculose osseuse.

Mis en cause pour avoir réutilisé des kits d’intervention à usage unique et pour des carences dans le protocole de stérilisation des instruments chirurgicaux, les trois praticiens sont notamment poursuivis pour "blessures involontaires" et "tromperie".

Le procès qui s’est tenu jusqu’à ce mercredi 28 octobre a mis en lumière un autre problème bien résumé par Maître Patrick de la Grange : " Bien sûr que c’est de la médecine business quand on s’aperçoit que vous opériez 13 personnes par jour et que la moitié des prescriptions n’étaient pas justifiées".

4) Des primes qui en disent long

L’assureur américain AIG vient de verser plus de 12 millions de dollars de primes à certains de ses dirigeants. En mars dernier, il avait déjà versé plus de 165 millions de dollars de primes à certains hauts responsables.

Quand on sait qu’AIG a reçu 182 milliards de dollars d’aides de l’État américain pour le sauver de la faillite, on comprend qu’il puisse se montrer généreux. Sauf que c’est avec l’argent des contribuables qui sont ainsi considérés, là-bas comme ici, comme des vaches à lait pour c eux qui sont déjà les plus riches.

3) Les primaires à gauche, ça ne marche pas

Tel est bien le bilan tiré par la presse après les dernières primaires italiennes :

* de moins en moins de votants : 4,3 millions en 2005, 3,5 millions en 2007, 3 millions cette fois-ci. Il est bien évident que les citoyens sont intéressés à participer à ces primaires de la gauche, seulement si cette gauche sert à quelque chose. Or, tel n’est pas le cas en Italie pour le moment.

* des débats entre protagonistes de moins en moins clairs puisque chaque candidat essaie surtout de répondre au bon profil attendu par les medias : ainsi l’ancien communiste Bersani l’a emporté (52%) en appelant à l’unité de la gauche avec l’UNION du Centre alors que Marino qui a fait campagne sur la laïcité n’a pas dépassé 14%.


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