La dissociété (nouveau livre de Jacques Généreux)

mardi 10 octobre 2006.
 

Pourquoi des sociétés démocratiques tolèrent-elles l’avènement d’une société inhumaine où règnent la solitude, le stress et la violence incivile ?

L’enquête philosophique (du XVIIe à nos jours) de Jacques Généreux montre que la dissociété repose sur une conception moderne de l’homme commune à la plupart des courants politiques, mais contraire à la nature réelle de l’être humain. On comprend alors la souffrance de l’homme dissocié : un écartèlement permanent de l’individu s’efforçant à l’amputation impossible de son désir d’être avec les autres qui est aussi vital que son désir d’être soi.

L’individu écartelé anesthésie sa douleur par l’enivrement délirant dans le narcissisme et par la surconsommation de biens. Comment combattre ce processus infini de servitude volontaire ? En engageant la bataille culturelle pour dépolluer la pensée moderne de ses préjugés erronés et la refonder sur une conception juste de l’humanité et de la société.

Un grand traité de sciences humaines passionnant et lisible par tous. »

Économiste et politologue, professeur à Sciences Po, Jacques Généreux est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont : Manuel critique du parfait Européen, Sens et conséquences du « non » français, Quel Renouveau Socialiste ?, Les Vraies lois de l’économie, Une raison d’espérer,...

************ Fin du chapitre 1***********

« Ce livre est motivé par la conviction qu’à l’époque des risques globaux, la plus imminente et la plus déterminante des catastrophes qui nous menacent est cette mutation anthropologique déjà bien avancée qui peut, en une ou deux générations à peine, transformer l’être humain en être dissocié, faire basculer les sociétés développées dans l’inhumanité de « dissociétés » peuplées d’individus dressés (dans tous les sens du terme) les uns contre les autres. Éradiquer ce risque commande notre capacité à faire face à tous les autres. (...)

C’est pourquoi ici, j’entends moins faire œuvre de science politique que de conscience politique. Car la dissociété qui nous menace n’est pas un dysfonctionnement technique dont la correction appellerait l’invention de politiques inédites. Il s’agit d’une maladie sociale dégénérative qui altère les consciences en leur inculquant une culture fausse mais auto-réalisatrice. »


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