Boire du café réduirait le risque de maladie d’Alzheimer

mardi 21 juillet 2009.
 

Le 19e Congrès mondial de gérontologie et de gériatrie se réunit depuis dimanche jusqu’à jeudi, à Paris. La maladie d’Alzheimer sera l’un de ses thèmes centraux avec celui de la maltraitance des personnes âgés. Organisé par la Société française de gériatrie et gérontologie, au nom de l’IAGG (International Association of Gerontology and Geriatrics), il accueille au Palais des Congrès plus de six mille participants venus de quatre-vingt-onze pays. Ce sera l’occasion de faire le point sur la maladie d’Alzheimer, son ampleur et les dernières avancées en matière de recherche.

En France, la maladie touche huit cent cinquante mille personnes, soit 5 % de la population de plus de 65 ans et 15 % des plus de 85 ans. Avec le vieillissement de la population et l’arrivée des papy-boomers, le nombre de personnes touchées devrait augmenter rapidement pour atteindre les deux millions en 2040 si aucun traitement préventif n’est disponible d’ici là. Deux grandes thématiques devraient émerger lors du congrès : le diagnostic précoce et les nouvelles approches thérapeutiques pour ralentir l’évolution de la maladie, médicaments ou prise en charge psychologique et médico-sociale ou encore essais de prévention.

LA CAFÉINE AMÉLIORERAIT LES PROBLÈMES DE MÉMOIRE

Une récente étude américaine met l’accent sur la caféine, à même d’améliorer la mémoire déficiente dans la maladie d’Alzheimer. Selon le Journal of Alzheimer’s disease, la caféine réduirait également la formation de plaques de protéines dans le cerveau, qui caractérisent aussi cette affection.

Cette étude du docteur Gary Avendash et de son équipe de l’université de Floride (Californie) a été menée sur cinquante-cinq souris ayant développé les symptômes de la maladie. La moitié des souris ingurgitait l’équivalent chez l’homme de cinq tasses de café par jour. Cette population a obtenu les meilleurs résultats aux tests de mémoire et d’habilité mentale, tandis que la moitié restante ne montrait aucun signe d’amélioration. La caféine a réduit aussi de près de 50 % les plaques de protéines amyloïdes. Des essais sur l’homme doivent être maintenant effectués. Des recherches antérieures avaient mis en lumière l’effet protecteur de la caféine.

Le Monde.fr avec AFP


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