Le diptyque de Steven Soderbergh consacré à Ernesto Che Guevara n’a pas été épargné par la critique. Son œuvre a été dénigrée par des commentaires acerbes ou par un silence circonstancié. Il a été accueilli par le landerneau cinématographique avec mépris et condescendance.
Soderbergh, adulé par le même milieu par ailleurs, ne peut pas avoir perdu instantanément ses qualités tant louées. Le réalisateur a indéniablement des valeurs esthétiques qu’il a su mettre à profit dans (...)