En février 1952 a lieu le mouvement revendicatif le plus important qui ait impliqué petits planteurs et colons dans toute la Guadeloupe depuis les grèves de 1910 [1].
Le mouvement démarre au mois de novembre 1951 dans le nord Grande-Terre :
Les revendications portent au départ sur la rémunération de la journée de travail et sur l’allègement des tâches sur les champs des usiniers békés.
Elles s’élargissent rapidement à la demande d’un meilleur prix de la tonne de canne. (...)