... Vous avez entendu l’autre soir, au Vélodrome d’hiver, les délégués du Front populaire espagnol ; je les avais vus le matin même. Croyez-vous que je les aie entendus avec moins d’émotion que vous ? (Applaudissements.) Quand je lisais comme vous dans les dépêches le récit de la prise d’Irun et de l’agonie des derniers miliciens, croyez-vous par hasard que mon cœur n’était pas avec eux ? Et est-ce que vous croyez, d’autre part, que j’aie (...)