Le 12 octobre 2007, les chercheurs du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) recevaient le Prix Nobel de la paix, sous les applaudissements de tout ce que la planète compte de (soi-disant) responsables importants. Un an plus tard, les gouvernements des pays développés ne cachent plus leur intention de tronquer et de déformer les recommandations des experts, pour les rendre compatibles avec les intérêts du Nord et les diktats des multinationales. La (...)