Quand les agents sont venus l’arrêter, jeudi après-midi, le général à la retraite Rito Alejo Del Rio terminait un déjeûner paisible dans un club militaire de Bogota. Sa tranquillité venait de prendre fin : le gradé, protégé du président colombien Alvaro Uribe, va devoir répondre des accusations de complicité avec les escadrons paramilitaires anti-guérilla.
Ce n’est pas la première fois que le général est inquiété. Dès l’époque des faits reprochés, entre 1995 et 1997, les (...)