Par Martin Winckler
Pourquoi laisse-t-on le fossé se creuser entre les régions surmédicalisées (Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur) et les autres ? Pourquoi continue-t-on à former et à rémunérer au rabais les généralistes et à favoriser des spécialistes moins utiles et plus coûteux en prescriptions ?
Même si les professionnels répugnent à le reconnaître, la réponse est simple : former des médecins, c’est former une aristocratie.
En 1968, de nombreuses voix (...)