10 au 15 août 1539 L’ordonnance de Villers Cotterêts impose le français comme langue nationale
A) Macron et Bern chez le comte de Monte Cristo
B) Contexte historique : L’affirmation de l’Etat royal français
C) Mathilde Larrère et l’édit de Villers Cotterêts
D) Emmanuel Macron et l’édit de Villers Cotterêts
On ne peut pas demander à un court article d’être exhaustif sur la question qu’il traite . Mais synthétique, oui . C’est-à-dire capable d’ouvrir des pistes de réflexion en profondeur .
Si ce que dit l’article n’est pas inintéressant, et peut donner une petite idée des choses pour penseur pressé, il oublie de parler de ce qui est le plus important, ou au moins de le signaler : le rôle des langues/cultures de France dans la construction de l’idéologie française, et donc de la culture française, et donc de la nation . Histoire qui pèse toujours très lourd dans la tête des vivants, sans qu’ils le sachent . Qui pèse très lourd dans la tête de l’auteur de l’article .
Il ne le signale pas tout simplement parce que l’auteur n’en a pas la moindre idée, ne s’est jamais interessé à tout ça . C’est vrai que la télé, la radio, les journaux et même les intellectuels n’en parlent pas non plus .
Le rôle des intellectuels militants est-il seulement de critiquer ce que l’idéologie dominante dit expressément, ou de chercher à savoir ce qu’elle ne peut pas dire, non parce qu’elle ne le veut pas, mais parce qu’elle-même ne sait pas ce qu’elle est .
L’article se conclut en distribuant bons et mauvais points : cela n’aurait pas été gentil, " pas démocratique ", de faire des misères à ces pauvres langues .
Pas étonnant, avec ce type d’analyse, que les militants de gauche et d’extrême-gauche se montrent complètement incapables de critiquer aussi bien les idéologies régionalistes que les idéologies centralistes et restent, ainsi, des alliés objectifs des deux à la fois .