Hubert Védrine, ministre emblématique de la politique étrangère de la gauche sous Jospin, défend un « engagement constructif dans la mondialisation ». Il est l’auteur d’un rapport sur la question. Entretien.
Vous avez accepté de produire un rapport sur « La France et la mondialisation », à la demande de Nicolas Sarkozy. Ne craignez-vous pas d’avoir été instrumentalisé dans le cadre de la stratégie d’ouverture de l’Élysée ?
Hubert Védrine. Je ne suis pas (...)