Barbara Stiegler explique que les néolibéraux ont réinvesti l’Etat « pour assurer le fonctionnement optimal du marché, […] la concurrence libre et non faussée »[1] et que le mode de vie des humains serve les intérêts du capitalisme international. Pour elle, les injonctions à « s’adapter » en permanence, et les « réformes » présentées comme indispensables pour ne pas être « en retard » par rapport à la marche du monde, visent à mettre la logique de la concurrence partout, dans l’intérêt des puissants, et à contourner les questions de fond du temps long.