De nombreux observateurs du mouvement des « gilets jaunes » se sont étonnés de voir ces derniers concentrer leurs critiques et leurs revendications sur le gouvernement, en ciblant en particulier sa politique fiscale et plus largement sa gestion des finances publiques, en omettant de s’en prendre au patronat qui porte, bien évidemment, une lourde responsabilité dans la dégradation de leur pouvoir d’achat et, plus largement, de leurs conditions d’existence dont ils se (...)