Le début du dérapage incontrôlé de la gauche sur le travail remonte aux années quatre-vingt-dix et a été alimenté par la publication du livre de Dominique Méda intitulé le Travail, une valeur en voie de disparition qui a nourri la réflexion de la gauche socialiste. L’idée avance alors par des chemins divers que la liberté ne peut exister vraiment qu’en dehors du travail, dans le temps « libre ». Le travail serait irrespirable et la respiration à trouver en dehors de lui.