La délinquance juvénile est l’occasion d’un débat public intense depuis quelques mois. L’attention se concentre surtout sur les adolescents des quartiers réputés difficiles où l’on constaterait une délinquance et une violence de plus en plus systématiques de la part d’individus ou de bandes de plus en plus précoces. Au CESDIP, ce phénomène a fait l’objet de travaux précisant notamment les limites de sa mesure statistique [1] ou bien observant in situ les (...)