Le président turc Recep Tayyip Erdogan voulait obtenir une majorité absolue à l’Assemblée pour pouvoir modifier la Constitution. Son but était ainsi, à l’occasion de ces élections, de faire franchir une étape du processus à vocation totalitaire qu’il incarne. Une sorte de nouveau sultanat, mélange d’autoritarisme politique, de noir conservatisme social au nom de l’Islam et surtout de libéralisme économique rondement infligé. Il a échoué...