Pour l’observateur moyennement attentif, il est clair depuis quelque temps qu’Alain Finkielkraut est en état de siège. Ceux qui aiment la belle ouvrage littéraire, la fine intelligence, la pensée vive et prompte, éprouvent comme une nostalgie de ces années où, d’une plume alerte quoique souvent triste et rauque, ses oeuvres, s’évadant des assignations identitaires, ont nourri la réflexion sur les abysses troublantes et funestes où macèrent d’humaines pulsions (...)