A ceux qui expliquaient un peu doctement et avec beaucoup de morgue que les pays des « printemps arabes » devaient nécessairement en passer par une période où les islamistes seraient au pouvoir, viennent de recevoir un démenti cinglant de la part des peuples égyptien et tunisien. Au Caire comme à Tunis et dans les principales de provinces, les manifestations se multiplient.
Elles visent à dénoncer l’attitude de ces islamistes, qu’ils se nomment Frères musulmans ou Ennahda, dont (...)