Le printemps 2012 a vu s’épanouir la popularité du Front de Gauche. Des dizaines de milliers de personnes affluaient dans ses meetings. Les sondages enregistraient une forte poussée jusqu’aux environs de 15%. Lors des présidentielles puis surtout lors des législatives, l’envie d’une majorité de l’électorat de commencer par virer Sarkozy et sa bande a été plus forte que l’attachement aux propositions du jeune Front de Gauche ; les 7% obtenus par celui-ci aux législatives risquaient de le marginaliser politiquement après l’installation du Parti Socialiste et des Verts au gouvernement. Il n’en est rien.