La République va mal. Sur fonds de mondialisation ultra-libérale, les droits sociaux régressent, le chômage s’accroit, le lien social se dissout, les fanatismes religieux renaissent. Les services publics sont en cours de destruction, le code du travail fruit des luttes ouvrières est raturé par une économie inhumaine, la souveraineté populaire vidée de sa substance. Les inégalités s’accroissent à mesure que grandit l’écart entre les revenus du travail et ceux du capital. (...)