C’est chaque année la même histoire. Les universités d’été suscitent un malentendu entre les militants et la presse. Les premiers ne se reconnaissent que très imparfaitement dans les comptes rendus que les médias font de leurs travaux. Et on peut les comprendre. Ils ont planché des heures durant dans des « ateliers » ou des « forums » sur la crise économique et sociale, la fiscalité, la gestion de l’eau, le nucléaire, la situation internationale — bref, du « lourd », (...)