Le 15 mars dernier, la vague de soulèvements populaires qui balaye l’ensemble du monde arabe a gagné la Syrie à son tour, en dépit de la peur suscitée par le régime. Face à celui-ci, comme ailleurs, les manifestants, souvent très jeunes, ont réclamé la fin de l’état d’urgence, une justice impartiale, une véritable démocratie et la fin de la corruption généralisée.
La violence d’Etat aveugle a immédiatement été la seule réponse du régime à ces demandes légitimes. A (...)