L’accident cardiaque survenu le 26 février à une victime du Mediator, contrainte à des examens éprouvants par le « délire procédurier »1 du Laboratoire Servier, illustre jusqu’à la caricature des dérives inacceptables.
La justice devra bientôt se prononcer sur le caractère délictueux des manœuvres de retardement de ce laboratoire. Tout usage de médicaments comporte un risque, mais Servier a mené une action concertée en vue d’occulter l’existence de ce risque, (...)