Fathi Salem Bouzakhar enseigne l’ingénierie électronique à l’université de Syrte, sur la côte méditerranéenne libyenne. Les 14 et 16 décembre, ses deux fils aînés, deux jumeaux de 29 ans, Madghis et Mazigh, sont arrêtés par les autorités du pays. Leur crime ? S’être intéressés d’un peu trop près à la culture amazighe (berbère), réprimée en Libye. Leur père témoigne.
"En décembre, mon fils Madghis a reçu une convocation des agents de la sûreté extérieure [une des (...)