Quand nous disions que la défense du pouvoir d’achat serait un thème majeur des présidentielles, certains bons esprits nous faisaient un procès en archaïsme, se gaussaient de notre insistance à juger prioritaire la hausse du SMIC, de résister à cette dérive libérale qui désormais précarise et affaiblit aussi une large part des couches moyennes, et négligeaient l’exigence de redistribution des richesses pour relancer l’économie et redonner crédit à notre projet (...)