Deux semaines après le départ du dictateur, ils continuent de défiler en brandissant des photos de ceux qui sont tombés sous les balles et ne pardonnent pas le soutien des autorités françaises à Ben Ali et à son système. Kasserine, envoyée spéciale.
« Oui, nous accusons le gouvernement français. Vous direz à Michelle Alliot-Marie que la Tunisie n’a pas besoin d’instances policières, elle a besoin de démocratie ! » Sihen a vingt-cinq ans et sa colère (...)