Un gouvernement qui a « sous-estimé » le mécontentement de la population tunisienne, dixit Alain Juppé, ministre de la Défense, une ministre des Affaires étrangères disposée à fournir à Ben Ali une assistance en moyens de répression, alors que des dizaines de manifestants ont déjà été tués. Un président de la République qui voyait en 2008 « des espaces de liberté s’élargir » en Tunisie et qui, selon le Parisien, aurait concédé que tout en faisant « de bonnes chose (...)