« Mon nom est un pseudo, mon e-mail est une adresse électronique jetable et je ne suis pas professeur. Pour vous écrire, je suis passé par un proxy. » Les mots d’« Ahmed*, professeur », 45 ans, l’un des nombreux Tunisiens à avoir répondu à l’appel à témoignages du Monde.fr, sont révélateurs de l’ambiance qui règne dans le pays.
Sites Internet bloqués, policiers en civil dans la rue, établissements scolaires fermés : les autorités surveillent comme le lait sur le feu (...)