A l’époque communiste, Vasile Gavrilescu a écopé de deux peines de prison et rendu blêmes de rage des dizaines d’officiers de la police politique. C’est un survivant, une sorte de baobab, qui résiste aux chaleurs éreintantes. En 1948, lorsque le roi Michel Ier est contraint à l’exil, Vasile, 10 ans, se tire une balle dans la poitrine. Il rate son coup. Inutile de chercher des antécédents monarchistes dans la famille : une mère ouvrière, un père pharmacien qui les (...)