En pénétrant dans le Musée de l’occupation à Tallinn, la première chose que l’on découvre, c’est un alignement de vieilles valises cabossées, mal fermées, au cuir lacéré. Au fond de la salle sont dressées des vitrines, qui racontent l’histoire de l’Estonie entre 1940 et 1991 - la "guerre de cinquante ans", comme on dit parfois ici - au travers d’objets ordinaires : assiettes, téléphones à cadran, paquets de cigarettes, bouteilles d’alcool, billets (...)