On ne sait plus trop s’il faut invoquer les refus un peu butés de la cécité volontaire ou bien les effets d’une perte de contact définitive d’avec les réalités sociales pour se faire l’idée la plus juste de l’incapacité des partisans du « oui » - et tout spécialement ceux de « gauche » - à prendre une vue, non pas étroitement juridique et formelle, mais proprement politique du traité constitutionnel européen. Car le moindre des paradoxes de ce débat (...)