Daniel Cohn-Bendit ironise sur la différence entre partir en retraite à 60 ou 62 ans. Ce n’est pourtant pas un jeu pour des effets de tribune. Il n’a jamais vu un ouvrier carreleur à genoux, ni une femme de service poussant son chariot, ni une serveuse et ses phlébites à répétition, il n’a pas idée d’une rentrée des classes pour un instituteur de 62 ans, ni comment vivrait chaque jour une infirmière qui court dans les couloirs de l’hôpital dans sa 63 ° année. (...)