La loi votée lundi par les députés UMP et PS ne comporte pas une seule fois ce mot. Ni d’ailleurs celui de solidarité. Chaque fois que le texte mentionne le prêt de la France, il rappelle que son unique objectif est la « stabilité financière de la zone euro ». Il se vante même de prêter cet argent à des taux « sensiblement supérieurs » à ceux auxquels la France l’emprunte. Ce n’est donc pas un plan d’aide mais un prêt sur le dos des Grecs. Quant à sa dimension (...)