En ces temps d’obsession identitaire, notre pays a des débats quasi névrotiques. J’avoue avoir hésité avant d’évoquer, moi aussi, cette affaire Zemmour qui défraye la chronique depuis trois semaines. Que faire ? Prendre le risque d’en rajouter, et de prolonger, quoi que l’on dise, une polémique nauséabonde ? Ou traiter par le mépris une empoignade médiatique aussi parisienne que picrocholine ? C’est en fait le contexte qui m’a décidé à en parler. (...)