On prétend à droite que le drame hongrois consacre la déroute définitive du socialisme. Qu’en pensez-vous ?
Ce que le peuple hongrois nous apprend avec son sang, c’est la faillite complète du socialisme en tant que marchandise importée d’U.R.S.S. En Union soviétique, on sait tout ce que le socialisme a coûté : que de sueur, que de sang, que de crimes, que de courage aussi, que de persévérance. Mais aussi au premier rang des puissances industrielles. C’est que les (...)