Les climato-sceptiques attribuent le réchauffement en cours à d’autres facteurs que l’activité humaine ; ils prennent une place grandissante dans le débat public. Thomas Stocker, professeur de physique du climat à l’université de Berne (Suisse) et coprésident du groupe I du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), voit dans ces discours la « négation » de « faits établis » et conteste leur caractère scientifique.
Stéphane Foucart (...)