Avec Nicolas Sarkozy, la démocratie est réduite à sa plus simple expression. Il ne connaît qu’une seule élection, et une seule campagne. Peu importe qu’il s’agisse des européennes ou des régionales, c’est toujours peu ou prou la présidentielle. Peu importent les têtes de liste, c’est toujours Nicolas Sarkozy. Quant aux thématiques, elles sont immuables : un scabreux amalgame de « sécuritaire » et de « nationalisme identitaire ». L’ennui, c’est que (...)