Cure d’austérité – LFI lance un ultimatum à Gabriel Attal

jeudi 16 mai 2024.
 

. Ce lundi, lors du débat d’orientation budgétaire organisé à l’Assemblée nationale, le Gouvernement en a pris pour son grade. Les insoumis ont fustigé la cure d’austérité de 50 milliards d’euros annoncée par Bruno Le Maire sur deux ans. « C’est précisément le montant des cadeaux fiscaux aux plus riches depuis sept ans », lui a sèchement rétorqué le député LFI Eric Coquerel,

LFI. Ce lundi, lors du débat d’orientation budgétaire organisé à l’Assemblée nationale, le Gouvernement en a pris pour son grade. Les insoumis ont fustigé la cure d’austérité de 50 milliards d’euros annoncée par Bruno Le Maire sur deux ans. « C’est précisément le montant des cadeaux fiscaux aux plus riches depuis sept ans », lui a sèchement rétorqué le député LFI Eric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée.

La chambre basse du Parlement n’a pas eu un seul mot à dire sur ces montants colossaux dont la résultante sera un détricotage massif et inédit de nombreux services publics. En retour, les insoumis jouent la montre. Ils ont lancé un ultimatum au Gouvernement : « S’il n’y a pas de projet de loi de finances rectificative sous un mois, nous déposerons une motion de censure ! » a annoncé ce matin le coordinateur du mouvement LFI, Manuel Bompard. Notre brève.

Pour contrer l’austérité sanglante défendue par le gouvernement, LFI menace Attal d’une motion de censure

C’était le 18 février 2024. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, annonce sur le plateau de TF1 un plan d’austérité « immédiat » de 10 milliards d’euros sur les services publics. Entre temps, le décret est tombé. Les projections économiques réalisées par le gouvernement se sont révélées fausses. Comme pour se défausser sur le locataire de Bercy, Emmanuel Macron lui a lâché en privé : « Bruno, ça fait 7 ans que t’es là ».

Le camp présidentiel ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Résultat, ce sont les services publics et les plus précaires qui vont subir de plein fouet une nouvelle vague d’austérité. 4 millions de personnes mal-logées en France, des urgences saturées et une École publique délabrée, et en même temps, des ultra-riches qui ont tout le loisir d’accumuler des milliards : voilà la France d’Emmanuel Macron.

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Une situation inacceptable pour les députés insoumis. « Le ministre de l’Économie annonce des restrictions budgétaires très importantes, 10 milliards d’euros, sans qu’à aucun moment, l’Assemblée nationale puisse en débattre et puisse voter sur le contenu de ces restrictions », a rappelé Manuel Bompard en conférence de presse. Action, réaction : un ultimatum a été présenté à l’exécutif par les insoumis : s’il n’y a pas de projet de loi de finance rectificative sous un mois, une motion de censure pour renverser le gouvernement sera déposée. À bon entendeur.


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